Publireportage – Car Postal
Le jaune passe au vert: un emblème alpin entame sa mue électrique
CarPostal est en train d’électrifier l’ensemble de sa flotte afin de contribuer
à réduire l’impact environnemental de la mobilité. D’ici à la fin de l’année,
100 cars postaux sans énergie fossile seront sur les routes, et d’ici à 2040,
l’intégralité des véhicules fonctionnera à l’énergie renouvelable.
Derrière la vitre, le paysage se met à défiler lorsque le véhicule quitte l’arrêt. À bord du car postal, aucun bruit de moteur n’accompagne le démarrage tandis que les sièges ne sont pas secoués par la profonde vibration caractéristique d’un puissant moteur diesel. En plus de surprendre agréablement les voyageurs, les habitants dont les maisons sont situées le long de la route qu’emprunte le bus sont aussi ravis de ce nouveau genre de véhicule. L’engin est l’un des premiers à avoir été mis en service par CarPostal dans le cadre de la stratégie ambitieuse que s’est fixée l’entreprise: disposer d’une flotte 100% électrique à l’horizon 2040.
Sion, ville pionnière en romandie
Un coup d’œil dans le rétroviseur s’impose: fin 2022, les premiers prototypes de bus électriques sont mis en circulation à Sempach (LU). D’autres roulent aussi dans les Grisons et dans la vallée de Jaun (FR). En Suisse romande, c’est en 2024 que la première ligne électrique sera mise en service. «Nous ferons notre grand lancement lors du changement d’horaire CFF, c’est-à-dire le deuxième dimanche du mois de décembre, précise Stéphanie Moretti, spécialiste marketing chez CarPostal. Tout d’abord en ville de Sion où nous allons nous équiper de vingt bus électriques et dans le trafic régional sur les lignes qui relient Sion à Martigny et Martigny à Évionnaz. Dans le canton de Vaud, six lignes passeront à l’électrique, avec trois bus sur La Côte et trois dans la région du Jorat. Nous allons donc étape par étape. Nous devons adapter les équipements, notamment installer un nombre important de bornes de recharge.» En moyenne, les investissements liés aux infrastructures de charge se montent entre 50 000 et 100 000 francs par véhicule. Sans oublier la formation des chauffeurs, un bus électrique ne se conduisant pas tout à fait de la même manière qu’un bus diesel.
Énergies renouvelables
Le palier initial de la transition aura donc lieu cette année avec la mise en circulation de 100 véhicules électriques dans toute la Suisse. Mais cette étape n’est que le premier pas vers un but plus conséquent, soit 100% des bus fonctionnant à l’énergie renouvelable en 2040. Pour cela, il faudra progressivement remplacer les quelque 2400 véhicules de l’entreprise. Le courant qui sera utilisé pour recharger les batteries des cars postaux proviendra entièrement de sources d’énergies renouvelables.
Un tel changement implique de nouvelles mesures, notamment du côté des bornes de recharge. Reste qu’on ne recharge pas de la même manière une voiture individuelle devant sa maison qu’une flotte de plusieurs milliers de véhicules lourds. Pour les cars postaux, la recharge des batteries se fait au dépôt, soit la journée, quand les temps d’arrêt du véhicule sont suffisamment longs, ou la nuit, lors de l’arrêt des véhicules.
Viser le sommet
En montagne, les récentes expériences avec les cars postaux électriques ont démontré que les moteurs alternatifs sont parfaitement adaptés. Ainsi, des bus à batterie circulent dans la région de Flims, dans la vallée de Saas, ainsi qu’entre Saanen et Jaun, avec un fonctionnement qui est déjà très bon. L’avantage est que les véhicules récupèrent de l’énergie lors des descentes en direction de la vallée. Ces trajets sont toutefois relativement courts. Le défi serait d’assurer de longues distances, comme le passage de cols alpins.
Par cette transition, CarPostal fait entrer ses véhicules dans la modernité. Et la période est d’autant mieux choisie qu’ils sont plus prisés que jamais, en particulier des touristes. «Selon la branche, 40% du trafic est lié aux déplacements de loisir. Ce chiffre est à nuancer puisqu’il varie fortement selon les régions. Les lignes qui relient directement les grandes agglomérations ont un caractère plutôt pendulaire alors que les lignes de montagne sont davantage plébiscitées par la clientèle touristique.»
L’électrification s’inscrit dans un contexte de transports publics plus responsables et soucieux de répondre aux attentes des clients. En tant qu’entreprise publique, CarPostal a en effet un rôle de modèle à jouer. «C’est une évidence de convertir l’ensemble de notre flotte aux énergies alternatives, précise Nathalie Zenklusen, porte-parole de CarPostal. Plus particulièrement en montagne, où l’on peut encore observer ce qu’est une nature intacte et préservée, mais également constater les effets négatifs du changement climatique comme les glissements de terrain ou le recul des glaciers. C’est donc particulièrement important de jouer un rôle actif dans les régions alpines.»
+ d’infos www.carpostal.ch
Un succès record en 2023
L’année 2023 a été particulièrement faste pour CarPostal avec 175 millions de voyageurs, l’entreprise dépassant ainsi le dernier record de 2019. La ligne qui a connu la croissance la plus fulgurante est celle qui relie Brienz à Interlaken: à la suite du succès de la série sud-coréenne diffusée sur Netflix «Crash Landing on You», dans laquelle une scène clé se déroule sur le ponton d’Iseltwald; ce paisible village est devenu un spot à ne pas manquer dans le programme des touristes asiatiques. De 87 320 en 2019, le nombre de voyageurs de la ligne a grimpé à 265 670 en 2023, soit une croissance de plus de 204%. Un vrai défi pour l’entreprise de transport, qui a dû mettre en circulation des bus à deux étages sur cette ligne. Et la tendance n’est pas près de s’arrêter, puisque la série sera prochainement diffusée en Inde.
Les 100 ans du klaxon
Il y a 100 ans, à la suite de nombreux accidents sur les routes de montagne entre des bus et des voitures, La Poste décide de doter ses cars de klaxons spécialement conçus pour les routes offrant une mauvaise visibilité. Les modèles existants n’étant pas assez puissants, des spécialistes mettent donc au point un avertisseur actionné par un compresseur électrique. C’est ainsi qu’en 1924 naît le fameux klaxon des cars postaux, devenu emblématique de tout un pays. Ce son à trois tons est émis par trois cornes métalliques distinctes installées sous le plancher du véhicule. Réalisées en laiton pour résister à l’eau, au sel et aux variations de température, elles doivent être accordées tous les deux ou trois ans. Et d’ailleurs, savez-vous d’où viennent ces trois célèbres notes, «do dièse – mi – la»? Ce sont les premières notes de l’ouverture de Guillaume Tell, de Rossini.
À l’occasion de cet anniversaire, CarPostal lance différents concours autour du centenaire du cor postal, à découvrir sur: www.carpostal.ch/tu-ta-tut