En bref

Partage de cultures dans un même potager

En bref

Dossier

Interview de Philippe Küpfer, président de Rétropomme

Dossier

Dossier

Dans la taille, la recherche de la lumière prime sur l’esthétique

Dossier

Dossier

Gros plan sur les pommes et les poires d’antan

Dossier

Cahier spécial : L’univers FELCO

Qualité suisse et durabilité: bienvenue dans l’univers FELCO

Cahier spécial : L’univers FELCO

Les outils FELCO

Éditions spéciales et outils de taille

Les outils FELCO

Les outils FELCO

Sécateurs, jardinage et entretien

Les outils FELCO

Portraits

Portraits Fleuris

Portraits

Portraits

Portraits Fleuris

Portraits

Pratique

Comment conserver vos fruits

Pratique

Pratique

Tout savoir sur le marcottage et le lombricompostage

Pratique

Shopping

Notre sélection d’outils pour profiter de votre jardin

Shopping

Livres

Cultiver ses connaissances

Livres

Calendrier

Les rendez-vous à ne pas rater

Calendrier

Pratique

LE JARDIN, CÔTÉ PRATIQUE


Multiplier ses arbres sans effort ou presque, choisir le bon mode de conservation pour ses fruits, se cultiver en lisant les dernières publications liées à l’univers du jardinage, notre dossier pratique vous donne toutes les clés afin de profiter au mieux de votre potager.

Le marcottage, ou l’art de cloner vos variétés préférées

Cette technique effi cace et économique permet de multiplier de nombreux arbres, arbustes et plantes d’intérieur, en créant de nouvelles racines sans tout fois couper de rameaux. Une alternative idéale au bouturage, à la portée des jardiniers débutants autant qu’aux plus expérimentés.

Imaginez: vous adorez votre pothos, la liane en pot qui décore votre appartement. À tel point que vous en aime- riez une deuxième. Rien de plus facile! Il vous suffi t d’un contenant, d’un peu de terreau, d’une épingle et de quelques mois de patience. Ce procédé s’appelle le marcottage. Si ce nom semble un peu barbare, il désigne une technique de jardinage simple et économique, idéale pour les débutants.

DE QUOI S’AGIT-IL?

Cette opération de multiplication, à pratiquer au printemps, consiste à enterrer la branche d’un végétal afin de produire de nouvelles racines sans couper de rameaux. Ainsi, la marcotte, c’est-à-dire la partie sous terre, continue à être nourrie par la plante mère durant ses premiers mois de croissance, garantissant ainsi la réussite de la manœuvre. Contrairement à la reproduction sexuée à partir de graines, les clones obtenus sont des copies conformes, que ce soit au niveau de la couleur des fleurs et des feuilles, ou de la qualité gustative des fruits.

QUELLES PLANTES SONT ADAPTÉES?

La méthode constitue une bonne alternative si le bouturage – soit la coupe d’un rameau pour le replanter – s’avère peu concluant. C’est souvent le cas pour les espèces ligneuses, comme le peuplier, l’acacia, le lilas, la glycine ou la vigne. L’opération peut s’effectuer en pleine terre ou avec des pots, en appartement. En fonction du type de marcottage, des plantes d’intérieur peuvent aussi être clonées, telles que le ficus, le philodendron, la phalangère ou l’épiscie.

QUEL TYPE DE MARCOTTAGE CHOISIR?

Plusieurs options s’offrent à vous en fonction du végétal. Pour les plus téméraires, on citera le marcottage à long bois, qui permet des repousses plus importantes, celui en cépée, adapté aux spécimens rigides, ou l’aérien, idéal pour les plantes vertes. Le plus simple reste toutefois le marcottage par couchage, qui consiste à creuser une rigole au pied du végétal ou dans un pot voisin, et d’y enterrer une ramification basse à l’aide d’un crochet en U. Quelques mois plus tard, à l’automne, il suffira de couper la marcotte du pied mère, tel le cordon ombilical, pour que la jeune pousse puisse s’épanouir indépendamment. Tout un symbole.

 

Élever des vers de terre permet de produire son propre compost

Rapide et peu odorant, le lombricompostage représente une solution pour recycler ses déchets en quelques mois dans sa cuisine, grâce à une installation compacte et facile à fabriquer. Riche en humus, l’engrais produit servira à enrichir la terre de vos plantes.

Et si vous adoptiez de nouveaux animaux de compagnie? Moins odorants et encombrants qu’un chien et plus propres qu’un chat, Eisenia andrei et Eisenia fetida ont plusieurs avantages, dont celui d’être particulièrement adaptés à la vie en appartement. En revanche, ne vous attendez pas à pouvoir les cajoler, car ces espèces vivent… dans la poubelle. Ou plus exactement dans le lombricomposteur, qui permet, comme son nom l’indique, de fabriquer du compost grâce à des vers de terre.

POURQUOI C’EST BIEN?

Contrairement à un compost classique, dont l’activité est fortement ralentie en hiver, un lombricompost fonctionne toute l’année, à l’intérieur. Le processus est plus court – environ trois mois au lieu de huit – et ne nécessite presque aucun travail. Idéal pour une cuisine, il est aussi peu odorant. Les in- vertébrés consomment vite les déchets et empêchent leur fermentation. Le produit de leur digestion sent même agréablement le sous-bois… Enfin, leurs déplacements aèrent constamment la matière, empêchant la prolifération de bactéries anaérobies, responsables des mauvaises odeurs.

COMMENT ÇA MARCHE?

Également appelé vermicomposteur, ce curieux objet se compose de trois ou quatre bacs en plastique empilés les uns sur les autres et percés, afin de laisser circuler les lombrics d’un étage à un autre. Que ce soit un modèle acheté ou fabriqué maison, le fonctionnement est le même. Installez une litière au fond du bac le plus bas. Celle-ci doit être composée de déchets verts, de morceaux de carton humidifi és et d’un peu de compost mûr. Placez-y vos vers et recouvrez-les d’une légère couche de matière organique. L’ensemble de la structure doit pouvoir être fermé par un couvercle de façon à conserver l’humidité et à offrir un environnement sombre à ces animaux, qui fuient la lumière. Puis mettez vos déchets dans le bac supérieur. Ils vont être mangés et digérés par vos petits protégés.

QUELS VERS CHOISIR?

Oubliez Lumbricus terrestris, le ver de terre du jardin. Il ne survivrait pas enfermé. Préférez le ver rouge de Californie, de couleur vive, et le ver du fumier, qui s’épanouit pleinement en boîte. En 24 h, ces espèces peuvent manger l’équivalent de leur propre poids, et leur population s’adapte naturellement à la quantité de déchets. Vous les trouverez facilement dans le commerce, à moins qu’un propriétaire ne vous en donne gracieusement. Un lombricomposteur à trois étages peut en accueillir 500 g, soit l’idéal pour recycler les déchets de deux personnes.

QUE FAIRE DU COMPOST FABRIQUÉ?

Au bout de quelques mois, vos épluchures de fruits et de légumes, coquilles d’oeufs broyées, marc de café, carton brut et autres végétaux seront transformés en compost stable et riche en humus, à récupérer au fond de la dernière boîte. Directement assimilable par les végétaux, cet or noir permettra d’enrichir la terre de vos plantes vertes, de votre potager ou de vos arbres, en facilitant la pénétration de l’eau et en accroissant la résistance aux maladies. Ce n’est pas un chien ou un chat qui aurait fait ça.