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PORTRAITS DE JARDINIERS


Quatre Romands nous ouvrent les portes de leur potager. Ils et elles ont tous en commun le fait d’en tirer une bonne partie des fruits et légumes qu’ils consomment. Le rêve de l’autonomie à portée de main.

Son jardin d’altitude est un vrai pays de cocagne

Dans les hauts de Frenières-sur-Bex (VD), à 850 m d’altitude, Sonia Birer pratique un «jardinage sans bêcher». En cultivant de la sorte cette terre graveleuse, elle tend à l’autonomie alimentaire en bénéficiant de fruits, légumes et plantes aromatiques durant toute l’année.

Fèves, maïs, oignons, courgettes, tomates, aubergines, poivrons, melons, persil, estragon, petits- pois, roquette, fraises, asperges, choux-fleurs, betteraves, edamame, épinards, carottes, fenouil, courges, patates, concombre, ail, pommes, poires, cassis, groseilles, kiwis, raisins, hysope, sauge, achillée, mélisse et fleurs annuelles… La liste est longue et quelque peu intimidante. «Il ne faut pas me demander ce que je cultive, mais plutôt ce que je n’arrive pas à faire pousser», rétorque Sonia Birer. Dans son espace, la jeune femme, qui a commencé à jardiner en 2018 sous l’impulsion de ses voisins, ne peut aujourd’hui plus s’arrêter. «Progressivement, cette activité a pris beaucoup de place dans mon emploi du temps. Je passe quotidiennement deux à trois heures au potager, et des semaines entières en automne, lors des grands préparatifs pour l’hiver.» Car il faut stocker une telle production! Séchage, mise en bocal, lactofermentation, choucroute, kimchi, chutney, polenta, sans compter la mise en sable des légumes-racines, à la cave, afin de pouvoir les consommer durant les mois les plus froids: la Vaudoise recourt à tous les types de conservation. «La première année, on a comptabilisé 65 kg de légumes-racines et 30 kg de pommes de terre.» De quoi tenir le coup, même sous la neige.

UN GESTE

L’observation. Tous les jours, en matinée ou en soirée, Sonia Birer prend le temps de parcourir le jardin en touchant et en regardant ses légumes et ses fruits avec un autre oeil que celui d’une exploitante. «C’est important de savoir comment les cultures vont. Je pense que c’est ma manière de me sentir connectée au vivant.»

UN COMESTIBLE

«Physalis peruviana», ou coqueret du Pérou, est une solanacée ornementale pouvant atteindre 80 cm de hauteur qui produit des baies comestibles, rondes et orangées. «J’en suis friande! Je l’ai tout d’abord connu au Portugal lorsque j’y ai vécu quelques mois, sans savoir que cela pouvait pousser aussi bien ici, en montagne. Son goût est incroyable, à la fois acide et sucré. Même la plante est magnifique.»