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Le restaurateur vaudois qui cultive son potager dans le Vieux-Pays


Sous le climat ensoleillé du Valais, Manuel Carneiro, un explorateur culinaire qui fourmille d’idées, fait pousser une multitude de plantes destinées à ravir les papilles des clients de son restaurant de Cossonay (VD), comme lui amoureux de la bonne chère.

Il me faut la terre, j’ai grandi avec et j’en ai besoin.» Jardinier et cuisinier depuis quarante ans, Manuel Carneiro dirige avec sa femme Cristina le restaurant Le Brûlot à Cossonay (VD), à plus de 80 km de leur potager qui se situe à Fully (VS). Depuis cinq ans, quand il n’est pas aux fourneaux, il passe tout son temps libre les mains dans la terre. «C’est une telle fierté de proposer à la carte des produits qu’on a soi-même cultivés avec soin.» Polyvalent, le couple aime tester tout ce qui se mange, ou presque! En rangs serrés, les arachides côtoient les chayotes, les pili-pili copinent avec les patates douces et le safran coudoie le persil et la roquette. À flanc de montagne, visibles depuis leurs parcelles en plaine, les restaurateurs possèdent également une petite oliveraie et un vignoble, dont ils tirent un peu d’huile d’olive et de vin, pour le plaisir. «Le climat est généreux en Valais. L’année passée, on a récolté 570 kg de tomates, 2 litres d’huile d’olive, 200 kg de cerises, 120 kg de miel de nos ruches, un melon de 4 kg et même une tomate de 1,1 kg! » Une passion que Manu désire partager. «À la retraite, je prévois de faire des ateliers et des visites du jardin, pour les enfants.» Son prochain objectif: transmettre cet intérêt aux futures générations.

UN GESTE

Manu aime se mettre à genoux pour planter. «Je me sens ainsi plus à l’aise. J’adore être proche de la terre, les pieds en contact avec le sol. Et en plus, ça soulage mon dos, je peux tenir longtemps dans cette position. C’est à ne pas négliger, car en saison, on doit faire jusqu’à 1000 plantons à la fois.»

UN COMESTIBLE

Le basilic, ça tourne à Fully. Le couple en fait du pesto, de la sauce tomate et de la sauce bolognese qu’ils consomment toute l’année. Avec 800 pots par jour en saison, c’est une vraie petite production. «À l’époque, on en avait trop, il a fallu en faire quelque chose. On le mélange avec de l’ail, de l’huile d’olive, des pignons et du parmesan, c’est délicieux.»