EN BREF
LE PARC LA GRANGE FAIT
UNE FLEUR À SA ROSERAIE
Constituant l’un des attraits majeurs du parc La Grange, le plus grand de Genève, la roseraie historique est actuellement en transformation pour devenir le futur fleuron végétal de la ville. Construit au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le site a accueilli jusqu’en 2015 le prestigieux Concours international de roses nouvelles de Genève, où des rosiéristes du monde entier présentaient leurs créations. Mais trop de traitements ont fini par épuiser son sol. C’est pourquoi un projet plus écologique a été conçu, basé sur un entretien 100% naturel. Plus de 400 pieds de rosiers de près de 200 variétés ont ainsi été plantés en fin d’année dernière, auxquels s’ajoutent d’autres fleurs et plantes vivaces, bulbes et arbustes, de sorte à allonger la durée des floraisons. Le nouveau Jardin de roses diaprées fleurira pour la première fois cette année et devrait ouvrir au public cet été.
ZOOM SUR LA BIODYNAMIE
Produits par l’Association romande de biodynamie en partenariat avec l’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL), une série de huit documentaires tournés localement font la part belle à celles et ceux qui cultivent la terre en mode bio, qu’ils soient maraîchers, agriculteurs, vignerons, mais aussi jardiniers, comme
la Vaudoise Delphine Girod, au Mont-Pèlerin (photo). D’une durée de 15 à 30 minutes, ils sont visibles sur le site de l’association, qui organise aussi des ateliers pratiques de jardinage.
www.arbdyn.ch
UNE TERRE DONT ON DEVRAIT PRENDRE SOIN
«Le jardin, qui nourrit et ravit l’homme tout à la fois, est le principe de base d’une utilisation mesurée du sol, où l’utilité et la beauté, la volonté personnelle et commune, la nature et la culture se rencontrent, s’équilibrent et s’inspirent mutuellement.» C’est avec cette conviction que la Fondation pour la protection et l’aménagement du paysage appelle à un changement profond de mentalité, souhaitant voir en 2021 l’émergence d’une culture du jardin. «Le coronavirus nous a appris à apprécier la nature et le paysage à notre porte. Si l’on considère la Terre comme un jardin, cela suppose une nouvelle manière de traiter chaque mètre carré de sol sur notre planète», plaide le directeur de la fondation.