EN BREF
EN BREF
Zoom sur les nouveautés en lien avec le terroir.
QUEL SERA LE PLUS BEAU MAGASIN DE FERME?
La vente directe dans les exploitations agricoles a connu un essor important ces derniers mois. Au vu de ce succès prometteur et après un premier concours très prisé en 2018 ayant primé le plus beau magasin de ferme en Suisse alémanique, la Fruit-Union Suisse (FUS) et le magazine agricole LANDfreund lancent une deuxième édition, cette fois-ci élargie à tout le territoire national. Les boutiques seront jugées sur le style, l’ambiance et les équipements adaptés aux besoins des utilisateurs, mais aussi sur la présentation et la qualité des produits proposés sur les étals. La participation est ouverte à tous les exploitants de magasin dont l’assortiment est issu à au moins 60% de leur production. La date limite d’envoi des candidatures est fixée au 1er décembre 2020. Une cérémonie de remise des prix est prévue à la BEA Expo en 2021.
Plus d’infos: www.swissfruit.ch
DÉGUSTER LES VINS DE SION… EN BUS
Les encaveurs de la capitale valaisanne proposent un concept inédit pour balader les amateurs de vins de cave en cave. Un Wine Bus circulera ainsi tous les samedis de l’année de 11h à 18h. Une fois par heure, il déposera les clients, munis d’un bracelet passe-partout (30 francs), aux haltes de leur choix: Provins, Fils de Charles Favre, Dubuis et Rudaz, les Celliers de Sion, Château Constellation, l’Orpailleur et la cave La Brunière. Au minimum cinq vins y seront proposés à la dégustation. «Notre objectif est de valoriser l’appellation Grand Cru Ville de Sion et ses producteurs», précise Claude Charvet (photo). Le directeur des Encaveurs de Sion croit au potentiel de cette offre. «Le risque financier est moindre et le public friand de ce type d’attractions. À terme, je pense que ce produit est appelé à être décliné à l’échelle cantonale, grâce à une synergie entre les différentes régions viticoles.»
LA TÊTE-DE-MOINE TOURNE ROND
Le fameux fromage jurassien se prépare à fêter, l’an prochain, les 20 ans de son AOP. Et c’est sur ce thème que se déclinera la 5e édition de la Fête de la tête-de-moine, qui se déroulera à Bellelay (BE) du 30 avril au 2 mai 2021. Le skieur neuchâtelois Didier Cuche sera le parrain de la manifestation et le vacherin fribourgeois AOP son hôte d’honneur.
EN ŒNOTOURISME, L’INNOVATION PAIE!
«Valoriser le fruit du travail des vignerons et autres artisans est primordial. Cependant, pour se différencier sur le marché, il convient de stimuler davantage l’innovation!» C’est forte de cette conviction que l’Association Vaud Enotourisme vient de lancer un prix doté de 20’000 francs, s’adressant aux prestataires, acteurs et sociétés ayant leur siège et proposant des services œnotouristiques dans le canton. Les candidats sont invités à présenter un projet commercial inédit, visant à diversifier leurs activités, créer de la valeur économique et renforcer le positionnement de leur entreprise. Un seul gagnant sera désigné. Le comité de sélection, composé de membres de Vaud Œnotourisme représentant les domaines de la viticulture, de l’hôtellerie et du tourisme, se chargera de l’évaluation des dossiers, qui peuvent être déposés jusqu’au 31 octobre 2020.
JUS DE POMME FRIBOURGEOIS À L’HONNEUR
Dans les verges, la récolte de fruits à pépins s’annonce généreuse cette année. En partenariat avec le Pressoir du Belmont, Terroir Fribourg a donc souhaité, cet automne, mettre en avant le jus de pomme local auprès de la gastronomie et des institutions cantonales. Dans ce but, de nouvelles bouteilles en verre de 0,5 et 1 litre, ainsi que des bouteilles de 1 litre de schorlé (eau et jus) seront proposées dans les épiceries, entreprises ou restaurants intéressés à promouvoir ce produit de proximité.
25
LE MIEL COULE À FLOTS
Les apiculteurs romands sont soulagés: après une année catastrophique en 2019, les récoltes de ce printemps et de cet été sont exceptionnelles. Les statistiques définitives ne seront disponibles qu’en automne, mais les premiers chiffres annoncés avoisinent 25 à 30kg par ruche, contre une moyenne de 23kg habituellement, et seulement 13kg l’an dernier. «Les excellentes conditions météo du printemps expliquent ces bons résultats. Les colonies ont pu se développer dès le mois de février et faire le plein de nectar et pollen en avril et mai, les floraisons ayant été au rendez-vous grâce à un temps chaud et sec», indique Sonia Burri-Schmassmann, présidente de la Société romande d’apiculture.