Road trip Slow Food

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Zoom sur les nouveautés en lien avec le terroir

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Le Salon suisse des Goûts et Terroirs fête ses 20 ans

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À la découverte du Val d’Aoste

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Tous les chemins mènent à Slow Food: à la découverte du terroir suisse oublié

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La perche Loë, trésor des Alpes

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Escapades gourmandes

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La vie de château à Grandson

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Le Val-de-Travers, berceau de la fée verte

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Bulle, pays de délices et de traditions

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Bienne, à l’heure du bon goût

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À Zurich aussi, le vin est roi

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Le meilleur des fromages suisses

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Les Margot, cinq générations d’affineurs de gruyère

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Ici, la tête-de-moine est une bénédiction

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À Arconciel, le vacherin fribourgeois AOP rythme chaque jour de l’année

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Nom de bleu, du raclette!

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À chacun ses parts de Berner Alpkäse

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Produits laitiers, fromage et poisson

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Boulangerie et pâtisserie, douceurs et confiserie

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Fruits, légumes et condiments

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Vins, cidres et bières

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Boissons sans alcool, produits sans gluten et spiritueux

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Produits carnés

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Divers et assortiment et produits bios

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Zoom sur les nouveautés en lien avec le terroir.

VULLY RIME AVEC… RIZ

Le réchauffement climatique permet de nouveaux types de cultures en Suisse: un projet pilote soutenu par Agroscope teste ainsi la production de riz. Des essais dans des rizières inondées sont actuellement menés, pour une durée de cinq ans, sur sept parcelles réparties entre le Mont-Vully (FR), Bavois (VD), Witzwil (BE), Schwadernau (BE) et Brugg (AG). Avec le retard pris au printemps, la céréale devrait pouvoir être récoltée dès la mi-octobre. Seule région de Suisse qui produit du riz au-delà du stade expé-rimental, mais toutefois de manière sèche comme du blé, le Tessin en récolte 450 tonnes par an. Et jusqu’à 60 000 tonnes sont importées en Suisse chaque année. «Il y a un vrai potentiel commercial et un intérêt des consommateurs à manger du riz local», se réjouit Léandre Guillod, ingénieur agronome et maraîcher, qui s’est lancé dans cet essai de culture avec son frère et ses parents, à Lugnorre, au pied du Mont-Vully.

VINGT BOUGIES ET DES PROJETS SAVOUREUX

Fondé en novembre 1999 pour promouvoir et défendre les produits alimentaires du canton, Terroir Fribourg n’a eu de cesse, depuisvingt ans, de trouver de nouvelles idées pour remplir sa mission.Outre sa participation à de grands événements tels le Salon suissedes Goûts et Terroirs, la Bénichon ou encore le Salon de l’agriculture, l’association a créé le label régional «Certifié Terroir Fribourg»,qui garantit aux consommateurs l’origine des denrées et leur qualité. Ce dernier n’est attribué que si des critères bien précis sont remplis: utilisation de matières premières régionales, élaboration dansle canton, traçabilité certifiée par un organe indépendant et soutienà l’agriculture et à l’économie locale. Conscients de l’importanced’une telle démarche, environ 40 membres, issus de la place agroalimentaire fribourgeoise, ont souscrit. L’association souhaitevoir ce nombre s’étoffer en fédérant le plus grand nombre,qu’ils soient boulangers, maraîchers, fromagers… Terroir Fribourg souhaite également développer la gamme des produits AOP comme elle le fait actuellement pour le jambon de la borne. Et entend s’engager, parmi ses projets d’avenir, pour que le terroir figureen meilleure place dans la restauration collective. Plus de 7 millionsde repas sont servis chaque année, rappelle-t-elle, et trop peusont réalisés à partir de produits du canton!

www.terroir-fribourg.ch

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ROIS DE LA MOUTARDE

Chaque année, dans le cadre des festivités de la bénichon,un concours de moutardes permet aux artisans de soumettreleurs confections à un jury d’experts. L’édition 2019 a couronné,fin août, trois professionnels: Macheret Fromage à Lausanne,le traiteur Gaster Nomos à Cousset (FR) et le RestaurantLa Gerbe-d’Or à Estavayer-le-Lac (FR). Dans la catégorie amateurs,c’est le Staviacois François Meyer qui a récolté le plus de suffrages.

MÉDAILLES À L’HORIZON

Tous les deux ans, le terroir est à la fêteà Courtemelon (JU). Créé par la Fondation rurale interjurassienne, le Concours suisse des produits du terroir a pour objectifde mettre en valeur les délices des différentes régions de notre pays. La huitième édition, qui aura lieu du 27 au 29 septembre prochain, s’annonce faste. Pas moinsde 1113 spécialités sont en compétition,dans cinq catégories: produits laitiers, boulangers, carnés, fruits et légumes et boissons alcoolisées. En marge de ces joutes gourmandes, un grand marché avec plusde 170 exposants ainsi que des ateliersdu goût titilleront les papilles des visiteurs. Cet automne, le canton de Genèveet l’association Vache mère Suisse sontles hôtes d’honneur de la manifestation.

www.concours-terroir.ch

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25%

Pas moins de 108 entreprises de toutesles régions de Suisse et 622 spiritueux différents en lice: l’association DistiSuisse,qui organise tous les deux ans le plusgrand concours national de spiritueux en collaboration avec Agroscope, enregistre cette année une augmentation de prèsde 25% des inscriptions. La remise des prix aura lieu le 17 octobre à Bâle.

www.distisuisse.ch

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CAP SUR LE VALAIS EN MODE SLOW FOOD

Le Valais a été désigné comme première destination suisse du Slow Food Travel. Ce concept, appelé à s’étendre à d’autres régions du pays dès 2022, permet de découvrir le patrimoine local à travers sa diversité gastronomique, agroalimentaire et culturelle. Après la Carinthie (Autriche), notre pays se positionne ainsi parmi les destinations pionnières du programme. «Nous voulons mettre le Valais sur la carte du monde, en tant que destination terroir», a relevé Gérald Dayer, chef du Service de l’agriculture valaisanne, partenaire du projet. Une quarantaine d’offres régionales de séjours- expériences et une dizaine d’offres cantonales seront progressivement commercialisées ces trois prochaines années, basées sur les actuels et futurs projets agri et œnotouristiques. Les initiateurs disposent d’un budget global de 900 000 francs sur trois ans, réparti majoritairement entre la Confédération et son fonds InnoTour (pour 400 000 francs), Slow Food (197 000 francs), l’État du Valais (120 000 francs) et Valais Wallis Promotion (120 000 francs).

www.slowfood.ch

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VINS SUISSES EN TENUE DE GALA

Pour sa 13e édition, le Grand Prix du vin suisse a battu tous les records de participation en cumulant 3254 vins inscrits par 544 caves. Coorganisé par l’association VINEA en partenariat avec la revue Vinum, ce concours offre une vision représentative de la viticulture suisse, puisque 21 cantons ont présenté des crus. Quelque 955 d’entre eux ont décroché l’or ou l’argent et 80 sont nominés pour participer à une grande finale. Ces derniers proviennent notamment du Valais (25), du canton de Vaud (19), de Suisse alémanique (18), du Tessin (5), de Genève (8) et de la région des Trois-Lacs (5). Les résultats 2019 réservent aussi quelques «surprises» avec par exemple un vin genevois et un neuchâtelois dans la catégorie müller-thurgau habituellement trustée par les alémaniques; de même la catégorie merlot a retenu deux vins tessinois, mais aussi deux vins valaisans, un vaudois et un genevois. Les grands gagnants seront dévoilés le 24 octobre à Berne, lors du Gala des vins suisses. Seront aussi attribués, à cette occasion, le Prix Bio, le Prix Vinissimo Blanc et Rouge et celui de Cave Suisse de l’année 2019.

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UNE AOP POUR LA BÉRUDGE

Une association veut créer une appellation d’origine protégée pour l’eau-de-vie de bérudge. La zone concernée seraitcelle où cette petite prune à la chair jaune est le plus cultivée, englobant le littoral du lac de Neuchâtel, le Seeland et le Jura bernois, ainsi que la Broye vaudoise et fribourgeoise. «Avec une AOP, le prix du litre de bérudge pourrait augmenter de 30%», estime Jean-Étienne Delley, ancien responsable des services extérieursà la Régie fédérale des alcools et initiateur du projet. En 2012,le retraité a lancé les premières démarches avec l’aide de l’Institut agricole de l’État de Fribourg à Grangeneuve. L’idée est ausside garantir l’authenticité de l’eau-de-vie et la culture du petit fruit dans la région des Trois-Lacs.

DES TIMBRES QUI FONT MOUSSE

Avec environ 900 brasseries, la Suisse figure parmiles pays qui en comptent le plus. Voilà qui méritait bien une série de timbres spéciaux, édités cette année par La Poste. Réalisés par l’illustratrice zurichoise Dina Mory, ils représentent une bière blondeet une brune.